La puéricultrice a pour principale activité de s’occuper des enfants, afin de garantir leur bien-être. Elle prend soin des enfants sur le plan hygiène, alimentaire, éducation et santé. Cette professionnelle soutient également les mères de famille dans le développement psychique et physique de leur bébé. La puéricultrice joue le rôle d’intermédiaire entre les parents et les pédiatres. Elle encadre les assistantes maternelles durant leur formation et évalue l’état des enfants en danger.
Parcours et formation
Pour devenir une puéricultrice, il faut passer le concours d’infirmier ou de sage- femme, après avoir obtenu le baccalauréat littéraire ou scientifique. Les études d’infirmerie durent trois ans avant de passer au stade de puéricultrice avec une formation d’un an. En France, il existe une trentaine d’établissements, qui proposent des formations en tant que puéricultrice. L’on peut en trouver dans la capitale française, à Nice, Angers, Dijon, Montpellier et à Bordeaux. À titre d’information, il est possible de suivre une formation à distance. Les étudiants souhaitant poursuivre leurs études dans ces centres peuvent également demander de l’aide financière. Le concours d’entrée en tant que puéricultrice se déroule sur deux épreuves écrites, comportant chacune 10 et 40 questions aux choix multiples et des tests psychotechniques. Les questions concernent l’univers de l’infirmerie, à savoir la pharmacologie, la déontologie, le droit, la grossesse, la natalité ou encore la pédiatrie. Un entretien oral d’une dizaine de minutes, relatif au métier d’infirmier, attend les admis aux épreuves écrites suivi d’un exposé sur un thème précis. Durant un an, la future puéricultrice étudie ce domaine durant 1 500 heures, comprenant des cours théoriques mettant un accent sur les soins infantiles, les pathologies, la diététique, la psychopédagogie, la psychologie et la physiologie des enfants. Les étudiants apprennent également les fonctions d’une puéricultrice dans la programmation des structures sociales et sanitaires. Les cours théoriques aboutissent à des stages cliniques dans des structures d’accueil pour enfants, dans des pédiatries, des maternités ou encore dans des services de néonatalogie.
Examens et aptitudes
Ces épreuves ont pour but d’évaluer l’aptitude verbale et le raisonnement des futures puéricultrices. Une fois le diplôme de puéricultrice en poche, la candidate peut travailler dans un hôpital ou dans une clinique privée ou publique. Elle peut également postuler pour des services de protection maternelle et infantile, abrégés PMI ou encore dans une crèche familiale ou collective, dans un établissement scolaire ou une halte garderie. Dans ce dernier cas, elle sera chargée d’encadrer les assistantes maternelles, les auxiliaires de puériculture et les éducatrices. Dans les PMI, son rôle est purement éducatif et préventif. La puéricultrice y effectue des consultations d’enfants et de mères de famille. Elle se déplace également dans les établissements scolaires pour faire un bilan de santé des élèves. Dans ce secteur, la puéricultrice travaille en étroite collaboration avec des sages-femmes, des infirmiers et des médecins. Dans les cliniques et les hôpitaux, la puéricultrice prend soin des bébés, fait leur toilette et donne des conseils sur leur régime alimentaire. Après avoir exercé 5 ans dans le métier de puéricultrice, l’on peut devenir directrice d’un centre d’accueil. Dans ce cas, elle doit faire en sorte de garantir l’animation au sein de la structure d’accueil, de mettre en place des projets éducatifs avec l’aide d’une équipe professionnelle. Elle se porte également garante de la gestion de l’établissement sur le plan financier et administratif. Certaines puéricultrices peuvent devenir cadre supérieur, cadre de santé ou encore directeur de soins après une année supplémentaire de formation. Après cette même formation, la puéricultrice peut aussi décrocher un poste dans un établissement paramédical ou un poste en tant que surveillante. La puéricultrice peut commencer par toucher un salaire de 1 600 euros brut pour monter progressivement jusqu’à 2500 euros en fin de carrière. Cette différence au niveau du salaire repose essentiellement sur la fonction exercée, l’ancienneté, la convention collective ainsi que le secteur d’activités. Le métier de puéricultrice demande de grandes qualités, pour ne citer que les horaires contraignants et la passion pour les enfants. Ceci concerne principalement les postes dans les hôpitaux car l’on doit faire face au tour de rôle durant les week-end ainsi que les gardes de nuit. Une puéricultrice se doit d’être douce, patiente, propre et disponible pour les enfants. Elle doit avoir le sens de dialogue et de l’écoute. La puéricultrice doit être rigoureuse, attentive et doit avoir le sens de l’observation. Sa résistance physique et morale entrent également en compte.